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Boris Cassel
Quatre ans après l’ouverture à la concurrence des lignes à grande vitesse, seules deux compagnies ont réussi à pénétrer, timidement, le marché français, ce qui a entraîné de légères baisses de prix. Les raisons d’un faux départ.
« On nous avait dit que les Français étaient râleurs. En tout cas, pas dans nos trains », « On aime nos trajets courts, comme nos cafés », ou encore « D’après les sondages, peu de gens ont vu nos trains. Normal, ils vont à 300 km/h. » Difficile, en ce printemps 2024, d’emprunter les couloirs de la gare de Lyon, à Paris, sans voir ces slogans aguicheurs. Tomber sur une réclame pour un « Paris-Lyon en moins de deux heures » dans une gare n’a, a priori, rien de révolutionnaire. Ce qui l’est, en revanche, c’est que ces publicités ne soient pas signées SNCF, mais Trenitalia. La compagnie ferroviaire italienne cherche à s’imposer sur les rails français. Une offensive tout à fait légale. Depuis le 12 décembre 2020, les lignes à grande vitesse sont ouvertes à la concurrence.
Toute entreprise possédant des rames et les autorisations de circulation nécessaires peut transporter des voyageurs. Fin 2021, Trenitalia était la première à bousculer la SNCF sur la grande vitesse. Ses trains rouges assurent désormais cinq allers-retours quotidiens entre Paris et Lyon. La percée de Trenitalia a visiblement donné des idées à la Renfe. Cette compagnie publique
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