Compléments alimentairesLe grand n'importe quoi

« Plus rien ne semble arrêter le marché des compléments alimentaires », observait le cabinet d’études économiques Xerfi en avril dernier. Ces pilules, gélules, sachets de poudres et flacons de liquides à base de vitamines, minéraux ou plantes qui ne sont pas, contrairement aux médicaments, soumis à la procédure d’autorisation de mise sur le marché, bénéficient d’une « croissance insolente », constate Xerfi. Il propose à ses clients industriels les bonnes méthodes pour en profiter. Au nombre des pistes : innover pour aboutir à une hausse du panier moyen et séduire de nouvelles catégories de consommateurs, le vieillissement de la population représentant le potentiel de conquête le plus important ; développer des accords avec les groupements de pharmaciens pour améliorer le référencement des produits ; enfin, asseoir une politique forte de développement des marques dans les médias et les réseaux sociaux.

Les scientifiques sont vent debout

Les consommateurs les plus influençables n’ont pas fini de dépenser de l’argent en pensant trouver dans ces produits qui n’ont que