Hugo Hosegourd
CommerceLe low cost, un modèle d’avenir ?
Le prix bas n’est qu’une des caractéristiques du low cost. Et à l’heure de la transition écologique, le concept pourrait se révéler plus prometteur qu’on ne le pense.
Le low cost n’est pas né d’hier. Sa première forme date des années 1940, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne, avec l’enseigne de grande distribution alimentaire Aldi. Face à la pénurie qui règne dans leur pays, les deux frères Albrecht (qui donneront leur nom à la chaîne Albrecht-Diskont) décident de revoir le concept de l’épicerie familiale afin de proposer des produits bien moins chers. Leurs magasins seront précurseurs dans tous les domaines, y compris d’un point de vue organisationnel (lire l’encadré). La moindre tâche y est conçue pour être optimisée.
Si cela peut conduire à des dérives, notamment en ce qui concerne les conditions de travail ou le « flicage » des salariés, l’exemple d’Aldi prouve que le low cost ne se limite pas à la question du prix. Il prend sa source dans une réflexion plus générale, avec des conséquences à tous les niveaux. Peu à peu, il est devenu une véritable stratégie d’entreprise qui s’est diffusée dans divers secteurs de l’économie. Aujourd’hui, ce modèle constitue un segment à part entière dans le transport aérien, l’alimentation, les assurances, l’automobile ou encore les services aux professionnels. S’il vise, bien sûr, à faire baisser les prix grâce à la réduction des coûts, il se concrétise en
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