ENQUÊTE

City passBonne affaire ou attrape-touristes ?

« Dépenser moins pour ­visiter plus », c’est ce que promettent les « city cards », ces ­sésames ­touristiques qui font ­florès dans les grandes villes. Sont-ils vraiment avantageux ? Pour le ­savoir, nous avons passé au crible onze de ces laisser-passer.

La plupart des grandes métropoles du monde proposent aujourd’hui des forfaits appelés « city pass » ou « city card » offrant un accès libre à leurs principaux musées et monuments. Certains de ces sésames culturels permettent aussi d’emprunter à volonté les transports publics. Adaptés aux courts séjours urbains, qui se développent fortement depuis plusieurs années, ces produits touristiques se déclinent, pour la plupart, en trois formules : 24 h, 48 h ou 72 h, en fonction de la durée de validité choisie. Vendus en ligne ou dans les offices de tourisme, les city pass sont activés automatiquement lors de la première utilisation. Initié en 1997 aux États-Unis par une société privée, le concept a d’abord essaimé dans les capitales européennes pour s’étendre ensuite à de nombreuses métropoles régionales.

Des offres de qualité variable

Après Paris, nombre de grandes villes de France se sont dotées de ce nouvel outil de développement touristique. Les détenteurs de city pass ont en effet tendance à rester plus longtemps que le visiteur moyen et le montant de leurs dépenses est également plus élevé. Dans ces conditions, pas

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Florence Humbert

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