Chute de cheveux17 produits antichute passés au peigne fin

Efficacité : comment les études devraient être menées

Pour prouver un effet, les études scientifiques devraient répondre à des exigences précises. Ce n’est quasiment jamais le cas.

Le produit doit être testé contre placebo et avec une zone témoin

Faute de placebo, on ne peut pas savoir si c’est le principe actif qui joue ou le simple fait de masser la tête, par exemple. Par ailleurs, l’absence de placebo rend toutes les évaluations subjectives (questionnaires auprès des patients) totalement ­inopérantes. Quelqu’un qui s’est appliqué une lotion quotidiennement pendant des mois, en sachant qu’elle est censée freiner la chute de cheveux, aura tendance à dire qu’en effet sa chevelure est plus fournie. Ce n’est que lorsqu’une partie des patients emploie un placebo et que ces patients-là sont ­significativement moins satisfaits que ceux utilisant le vrai produit qu’on peut prendre en compte cet avis subjectif. Quant à la zone témoin (demi-tête non traitée), elle permet de s’assurer que l’effet vient bien du produit et non, par exemple, de l’arrêt naturel d’une chute ­saisonnière. Il n’est donc pas