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Anne-Sophie Stamane
Compléments alimentaires, médicaments, yaourts ou margarines anticholestérol... L’obsession pour l’excès de cholestérol n’a pas lieu d’être. Dans les maladies cardiovasculaires, d’autres facteurs, dont l’âge, pèsent lourd. Prendre une statine ne fait que réduire, un peu, le risque.
Rares sont les personnes qui, la quarantaine passée, vivent encore dans l’insouciance d’une méconnaissance totale de leur taux de cholestérol. Sans consignes officielles, en France, sur les critères qui doivent décider les médecins à faire doser les lipides du sang, le bilan s’impose naturellement comme un rite de passage, à 40 ans pour les hommes et 50 ans pour les femmes. Souvent même, des analyses ont déjà été réalisées avant, pour des raisons plus ou moins bonnes : la prescription d’une pilule œstroprogestative chez une jeune femme, le montage d’un dossier de crédit immobilier, un taux élevé chez un parent proche, quand ce n’est pas l’infarctus, à 60 ans, de l’oncle d’un cousin éloigné. En 2015, les trois-quarts de l’échantillon d’une enquête de Santé publique France connaissaient leur cholestérolémie. Les plus âgés, mais pas seulement : près de la moitié des 18-34 ans avaient déjà dû faire réaliser un dosage.
45 millions Nombre de boîtes de statines prises en charge par l’Assurance maladie en 2021
28% Part des 65-74 ans sous traitement anticholestérol en 2015 (dernière statistique SPF
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