Fabienne Maleysson
Chocolat équitableLe vrai du faux
Des logos de plus en plus variés faisant référence au commerce équitable apparaissent sur les tablettes de chocolat. Avec des exigences et des méthodes de contrôle très variables elles aussi.
« Les faibles revenus des petits producteurs sont le défi le plus important pour l’économie mondiale de cacao », concluait l’Organisation des nations unies en 2010 à l’issue d’un colloque sur cette filière. Les fabricants de chocolat en sont-ils convaincus ? En tout cas, sur 14 tablettes achetées par nos soins au hasard des rayons, pas une n’est exempte de mentions faisant référence au commerce équitable. À croire que tous les producteurs sont traités comme des partenaires à part entière, correctement payés et accompagnés dans leur travail par les acheteurs. Une impression qui ne résiste pas à l’analyse.
Max Havelaar suscite le mécontentement
Première surprise, sur les 14 tablettes en question nous avons dénombré 12 logos différents. Terminé le temps où Max Havelaar, et son célèbre label vert et bleu, constituait le seul repère en matière d’équité. Même à l’époque de son omniprésence, son cahier des charges était contesté par certains acteurs du commerce équitable, comme nous vous l’avions révélé en 2011 : prix minimaux trop bas, absence d’engagement obligatoire des acheteurs sur le long terme, approvisionnement possible auprès de grandes plantations, dont le sort des salariés est plus ou moins enviable et qui font
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