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Elsa Casalegno
Labels et industriels s’engagent à préserver les forêts ou à rémunérer correctement les producteurs de cacao. Notre enquête montre qu’il y a encore du chemin à parcourir.
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Déforestation, plantations illégales en zones protégées, conditions de travail et rémunération des cacaoculteurs indécentes… Savoir d’où provient le cacao est devenu un enjeu environnemental, social et économique (les trois piliers de la durabilité). Si sa production repose sur quelque 5 à 6 millions d’exploitants, une dizaine de multinationales dominent le marché. Outre les marques connues (Mars, Hershey, Mondelez, Nestlé, Lindt & Sprüngli, Ferrero…), les négociants de matières premières agricoles (Cargill, Olam…) et les industriels de la transformation (comme Barry Callebaut) sont à la manœuvre pour faire baisser le prix des fèves, au détriment des planteurs, dont plus de la moitié vit sous le seuil de pauvreté.
Jugés en partie responsables de ce désastre écologique et humain, ces grands groupes ont réagi en lançant des initiatives. Mais quand ils affirment que, désormais, 100 % des volumes achetés sont traçables, et déclarent s’engager sur un cacao entièrement durable d’ici à 2025, leur crédibilité est faible. « Ils développent des projets pilotes sur le terrain, mais ces derniers ne représentent qu’une part infime de leurs approvisionnements », tranche Frédéric Amiel,
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