
Élisabeth Chesnais
Cher à l’usage, pas très confortable, le chauffage électrique n’a pas bonne presse. En plus, il impose des moyens de production et un réseau surdimensionnés. L’UFC-Que Choisir a fait les comptes, l’addition est salée pour tous les usagers.
Contrairement au gaz ou au pétrole, l’électricité ne se stocke pas. On doit, par conséquent, en produire autant qu’on en consomme à tout moment de la journée et de l’année. L’ennui, c’est que la consommation brille par son irrégularité, elle varie d’une heure à l’autre et d’une saison à l’autre. Il y a les pics de consommation quotidiens, typiquement le soir vers 19 h quand tout le monde rentre à domicile, et les pics saisonniers, ceux de l’été avec la mise en route des climatiseurs, ceux de l’hiver quand il faut s’éclairer plus longtemps. Ces pics-là s’observent dans tous les pays européens et restent relativement modestes. Mais dans la France du tout-nucléaire qui doit écouler la production de ses centrales, il existe un pic de consommation spécifique, celui du chauffage électrique. Plus il fait froid plus il consomme, et si jamais la puissance disponible ne peut pas y répondre à un instant donné, on risque la panne, le black-out tant redouté depuis plusieurs années.
Pour l’éviter, on dimensionne les capacités de production et le réseau en fonction des besoins du chauffage électrique. Or,
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Élisabeth Chesnais
Nicolas Mouchnino
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir
Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus