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Catherine Sokolsky
Les chats vaccinés développent davantage de cancers cutanés que les autres. D'où vient cette augmentation du risque ? Plusieurs recherches sont en cours pour tenter de répondre à cette question.
Au printemps 2000, un de nos lecteurs, Lionel Favrot, voit l'un de ses deux chats atteint, entre les deux épaules, d'une tumeur appelée fibrosarcome. «Malgré l'ablation de la tumeur et le traitement par radiothérapie, raconte-t-il, le cancer est réapparu à plusieurs reprises.» Au bout de quelques mois, le chat a dû être euthanasié. Entre-temps, le second chat se révèle porteur du même type de tumeur. Sans lien de parenté entre eux, les deux chats avaient en revanche comme point commun le fait d'être régulièrement vaccinés chaque année contre coryza, typhus, rage et leucose. Lionel Favrot fait rapidement le lien entre les vaccins et les cancers de ses chats, apparus précisément au point des injections. En outre, plusieurs vétérinaires, interrogés par ses soins, disent «soupçonner les vaccins».Restée jusqu'alors dans le domaine de la presse vétérinaire, l'information sur le lien entre vaccination et augmentation des fibrosarcomes chez le chat remonte à une étude américaine parue en 1991(1). Depuis, de nombreux travaux ont été menés sur ce que l'on appelle désormais le fibrosarcome vaccinal. La prévalence va de 1 sur 1 000 à 1 sur 10 000 selon les études, mais, selon Margaret C. McEntee, professeur de médecine vétérinaire à
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Catherine Sokolsky
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