Chantal Masson
Changer de vieQuitter la ville à tout prix
Couvre-feu, confinement, les restrictions dues au covid-19 ont révélé chez bien des français l’envie de se mettre au vert. Besoin d’espace ou désir d’une meilleure qualité de vie, leurs raisons sont multiples. Mais avant de se lancer, il faut bien mesurer les conséquences.
Si l’on ne doit plus se rendre sur son lieu de travail, en ville, que deux jours par semaine, « délocaliser » sa résidence principale à la campagne devient parfaitement envisageable. L’expérience du télétravail à grande échelle, pendant le confinement, a permis à un certain nombre de Français actifs de se lancer. Quand leur poste l’autorise, ces « aventuriers des temps modernes » comptent beaucoup sur la pérennisation du modèle à l’issue de la crise. Mais les exigences des néoruraux (les gens de la ville qui s’installent au vert) sont élevées. Ils cherchent une maison près d’un aéroport, d’une gare TGV ou d’une autoroute, avec de bonnes écoles s’ils ont des enfants et des hôpitaux de qualité à proximité. Ils réclament surtout une connexion Internet performante, de la 4G partout, des opérateurs de téléphonie mobile au choix… Bref, ils rêvent de la ville à la campagne.
Si, vous aussi, vous êtes tenté de sauter le pas, veillez à bien lister tous les postes de la vie courante qui vont changer en plus de celui de l’immobilier : transports et communications ; fiscalité locale ; accès à la santé, à l’éducation, à un Internet haut débit, au réseau
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter