ENQUÊTE

Centres de soinsVers plus de contrôles

Censés améliorer l’accès à des soins de qualité à des prix abordables, les centres de santé à bas coût se sont multipliés. Après plusieurs scandales, leur encadrement a été renforcé.

Fin de mois compliquée, éloignement géographique et délai d’attente trop importants dans le réseau classique sont autant de raisons de pousser les portes d’un centre de santé à bas coût. Adoptée en 2009, la loi Bachelot avait pour objectif de développer l’installation de ces structures dans des déserts médicaux afin de permettre l’accès à des soins de qualité à des prix abordables. Depuis, les centres dentaires et ophtalmologiques se sont multipliés, notamment en Île-de-France et dans les grandes métropoles régionales.

Parmi les principaux acteurs de ce marché, Dentego, créé en 2013, compte aujourd’hui 87 agences implantées partout en France et revendique plus de 840 000 patients reçus. De son côté, le groupe Point Vision recense une quarantaine de centres pour les yeux regroupant ophtalmologistes, chirurgiens et orthoptistes. Cependant, après le scandale Dentexia, en 2015 – 3 000 plaignants –, et la fermeture de deux centres Proxidentaire en Bourgogne-Franche-Comté, en octobre 2021, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à améliorer l’encadrement de ces structures médicales en novembre 2022.

Lutter contre l’opacité des centres

Le texte rétablit notamment l’agrément

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