
Anne-Sophie Stamane
Apparus dans le sillage de la crise sanitaire, les centres de soins non programmés constituent une alternative quand le médecin traitant n’est pas disponible. Mais attention, aucun suivi n’y est assuré.
Avec les épidémies hivernales, obtenir une place chez son généraliste s’est avéré encore plus compliqué qu’en temps normal. L’exercice est d’autant plus difficile que les plages de consultation sans rendez-vous ont quasiment disparu. Pas étonnant, alors, que les centres de soins non programmés (CSNP) aient prospéré. Au nombre de 200 environ, soit 10 fois plus qu’en 2018, la plupart de ces structures accueillent les patients jusqu’à 22 heures, voire minuit, y compris les week-ends et les jours fériés, sans rendez-vous le plus souvent. Très accessibles, elles sont implantées un peu partout : grandes agglomérations – 7/7 à Marseille (13) et alentours, Urgencemed à Paris, Medsoins à Lyon (69) –, villes moyennes – Effic Santé à Yssingeaux (43) et Feurs (42), Smuca à Béthune (62) et Cambrai (59) –, parfois dans des galeries commerciales et des gares – SoMeD à Paris, Lille (59) ou Amiens (80) –, ou encore en station de ski – Urg + au Lioran (15). Et même en sortie d’autoroute !
Pour arriver au centre Urg + de Pérignat-lès-Sarliève, en périphérie de Clermont-Ferrand (63), il suffit de quitter l’A75 et de parcourir quelques centaines de mètres. Après avoir pris leur ticket à la borne, les deux familles et les trois personnes dans la salle d’attente
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Anne-Sophie Stamane
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