Catherine Sokolsky
Cancer colorectalLa France, un pays à risque
Malgré l'amélioration des traitements, le cancer colorectal entraîne 16000 décès par an en France, ce qui en fait le cancer le plus meurtrier après celui du poumon. Une politique de prévention et un dépistage précoce permettraient d'en réduire les risques.
Placé numéro trois derrière les cancers du sein et de la prostate, le cancer colorectal (gros intestin et rectum) est le plus égalitaire de tous les cancers. Enfin presque, puisque sur les 36300 personnes touchées en l'an 2000, on compte environ 19000 hommes et 17000 femmes. En vingt ans, le nombre de cas a régulièrement augmenté et a plus que doublé. Cette progression a été légèrement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. On note, par ailleurs, que l'est et le nord de la France sont les régions les plus touchées. La fréquence du cancer colorectal augmentant fortement après cinquante ans, une partie de cette hausse s'explique normalement par le seul vieillissement de la population. Mais, après avoir enlevé la part qui revient à ce phénomène, il reste une augmentation de 16% dont il faut rechercher la cause ailleurs. Avec environ 16000 décès par an, le cancer colorectal est le plus meurtrier après celui du poumon. Mais, à la différence des autres cancers les plus fréquents, son taux de mortalité a régressé légèrement en vingt ans. Il faut voir dans cette diminution l'influence d'une détection plus précoce des tumeurs et d'une amélioration des
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