Élisa Oudin
BruitLorsqu’un diagnostic acoustique s’impose
La complexité des transmissions sonores nécessite parfois un diagnostic acoustique. Mais en quoi consiste cette étude ? Par qui et dans quels cas doit-elle être menée ? Notre expérience avec un expert.
L’arrivée d’une pompe à chaleur dans de nombreux foyers a eu pour effet indirect d’augmenter leur inconfort sonore… et celui de leurs voisins. Beaucoup de ces appareils sont très bruyants, malgré des mesures correctives proposées par les fabricants – l’installation d’un coffre isolant autour de la pompe, notamment. Or, ces bruits, comme ceux d’autres équipements de la maison, s’avèrent souvent complexes à traiter, en raison des différents chemins de transmission qu’ils empruntent : voies aériennes, mais aussi vibratiles – c’est-à-dire via le sol, les murs, les tuyaux, etc.
« Rappelons que l’énergie acoustique va chercher toutes les voies possibles pour passer d’un local vers le voisin. […] Il est donc prudent de prévoir qu’une amélioration suffisante de la situation existante soit traitée par étapes. Et pour que chacune soit efficace, il est nécessaire de faire un diagnostic sérieux avant travaux », écrit Mathias Meisser, ancien président de la commission technique du Conseil national du bruit (CNB) et auteur, à la demande du ministère de l’Écologie, de fiches métiers dans le secteur acoustique. Il prévient : « Dans ce domaine, l’improvisation est souvent coûteuse et décevante. »
Un bilan acoustique a pour objectif de mettre en évidence
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