Micaëlla Moran
Bronzage artificielSauvez votre peau !
Notre enquête 2013 sur les centres de bronzage ressemble en tout point à celles de 2003 et 2008 : il est impossible de compter sur les professionnels pour vous mettre en garde sur les risques du « soleil en cabine ». La désinformation bat son plein.
Rien de nouveau sous le soleil artificiel. Notre enquête se résume en quelques chiffres : 54 % des centres de bronzage visités ont proposé des séances sans avoir examiné la peau du client ; 73 % ne lui ont pas demandé s’il avait des problèmes de santé pouvant empêcher d’aller en cabine ; 35 % véhiculent l’idée que les UV artificiels sont bons pour la peau ; 27 % n’ont émis aucune opposition à ce que le client prenant un médicament photosensibilisant (antidépresseur, antibiotique, diurétique, etc.) fasse des UV. Les professionnels sont toujours aussi rassurants. « Pas de contre-indication avec cet antidépresseur, d’ailleurs ma mère prend du Prozac et fait des UV », a affirmé l’un d’eux. « Aucun problème », a rétorqué un autre à propos d’une ancienne tumeur de la peau ! Bien rares, les refus ont concerné des personnes ayant des problèmes de rétine ou à la peau déjà mate. Même les mineurs, à qui les centres de bronzage sont interdits, ont été acceptés une fois sur deux !
Notre enquête
En janvier et février, les bénévoles de 113 de nos associations locales ont visité 829 centres de bronzage. Scénario : se renseigner pour connaître le nombre, la fréquence et la durée des
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Sandrine Girollet
Observatoire de la consommation