ENQUÊTE

Bons plans pour vos actionsJouez l'avantage fiscal

Sept millions de Français détiennent un plan d'épargne en actions (PEA). Jusqu'ici, on l'ouvrait normalement au guichet de sa banque ; désormais, vous pouvez aussi le faire via un courtier en ligne ou un conseiller en gestion de patrimoine indépendant. Coup de projecteur sur les avantages, mais aussi les risques de chaque solution.

Avec les nouvelles règles de taxation des plus-values boursières, le PEA (Plan d'épargne en actions) retrouve des couleurs face au compte-titres. Depuis le 1er janvier 2010 (article 16 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010), les plus-values de cession des titres sont soumises aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS...) au taux global de 12,10 % dès le premier euro. Cette nouvelle règle ne concerne pas les cessions réalisées dans le cadre du PEA. Seules les sorties (après cinq ans minimum de conservation) seront assujetties aux prélèvements sociaux. Placer ses actions dans un plan permet donc de gérer son portefeuille de façon active sans être taxé durant toute la durée du plan (voir encadré), contrairement au compte-titres classique. Le PEA devient ainsi le meilleur support pour se constituer un portefeuille boursier, tout particulièrement pour les épargnants qui effectuent des arbitrages réguliers au sein de leur portefeuille.

Où l'ouvrir, à qui le confier ?

Les types de gestion, la nature des placements effectués et le niveau des frais varient

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Élisa Oudin

Élisa Oudin

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