
Erwan Seznec
La grande campagne de communication « Parlons vrai » lancée par BNP Paribas aligne les contrevérités.
Attaqué, comme toutes les banques, pour sa responsabilité dans la crise, accusé d’excès commerciaux et chahuté en bourse (-50 % en un an), le groupe BNP Paribas entend redorer son image avec la campagne de communication « Parlons vrai ». Faut-il en déduire que la banque ne le faisait pas jusqu’à présent ? Sans doute, car les « vraies » réponses apportées par de « vrais » conseillers aux questions de « vrais » clients (1) de la BNP ressemblent furieusement à la liste des cachotteries passées et présentes de la banque et de ses filiales.
Passage en revue.
Pierre, de BNP Paribas : « Les frais bancaires permettent de rémunérer le travail fourni par la banque… Des tarifs ont baissé, comme les virements émis en agence, les incidents de prélèvement refusé… Des opérations sont devenues gratuites, tel un virement émis sur Internet. »
Décryptage. Les tarifs 2012 de BNP-Paribas ne paraissent pas spécialement bon marché, qu’il s’agisse de la carte bancaire internationale à paiement immédiat (40 €, comme à la Société générale, contre 36,50 € à la Banque postale et 36 € chez HSBC) ou d’une commission sur paiement hors zone euro (2,90 % du montant plus 0,80 € par opération, contre 2,70 % chez LCL ou à la Société générale et 2,30 % à la Banque postale). Sans parler des tarifs qui
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Maxime Chipoy
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