Billets d'avionLes prix font de la haute voltige
Même s’il existe des astuces pour augmenter ses chances de dénicher le billet d’avion le moins cher possible, notre enquête montre qu’il n’y a pas de recette miracle.
Comme les avions, les prix des vols ne restent jamais longtemps au ras du sol. S’il leur arrive de perdre de la hauteur, ils ont surtout tendance à prendre de l’altitude. La faute au « revenue management ». Cette technique, qui vise à modifier les prix en permanence afin d’optimiser les profits, est désormais adoptée par toutes les compagnies aériennes. La plupart d’entre elles ont recruté des équipes chargées, jour et nuit, de trouver le prix le plus juste. Pour y parvenir, ces « revenue managers » s’appuient sur de nombreuses informations : le nombre de sièges disponibles restants et la date du vol, bien sûr, mais également les prix pratiqués par la concurrence, des statistiques sur les taux de remplissage des avions, des événements extérieurs (éruption d’un volcan, salon mondial, attentat…). Résultat : entre sa première mise en vente et le décollage de l’avion, un billet passe par des dizaines de prix différents.
Pour avoir une idée de l’ampleur du phénomène, l’observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir a procédé à des relevés. Nous vous en présentons ici une partie, soit les suivis de prix de quatre vols au départ de la France : deux court-courriers, un moyen-courrier et un long-courrier, affrétés par Air France et
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Isabelle Bourcier
Observatoire de la consommation