Laurence Delain-David
Banquier et assureur, lequel choisir ?
Déjà omniprésentes dans le domaine de l'assurance vie où elles drainent les deux tiers des souscriptions, les banques poussent leur pion sur le terrain de l'assurance dommage, de la prévoyance et de la santé. Mais quel réel intérêt y-a-t-il à s'assurer chez son banquier ?
Certes, en parts de marché, la percée des banques dans le domaine de l'assurance semble encore bien modeste. Fin 2002, l'ensemble des établissements bancaires ne couvraient que 5,5 % du secteur de l'assurance automobile et 8,8 % de celui de la multirisque habitation (MRH), soit un total d'un peu plus de cinq millions de contrats (auto et MRH confondus). En terme de flux, en revanche, la donne change : la dernière étude publiée en avril 2003 par Solving International, cabinet de conseils spécialisé dans l'analyse des marchés de l'assurance, montre ainsi qu'entre 1995 et fin 2001, le chiffre d'affaires réalisé par les banques dans le secteur de l'assurance automobile est passé de 225 à 780 millions d'euros, soit une progression de quelque 247 % en six ans. Dans le domaine de la multirisque habitation, la hausse est encore plus spectaculaire puisque les ventes de contrats sont passées de 90 millions d'euros fin 1995 à 425 millions fin 2001, faisant un bond de... + 379 % en six ans. À ce rythme, la «bancassurance» devrait, à l'horizon 2007-2008, détenir 10 % du marché de l'assurance dommage.
Pourtant, s'assurer chez son banquier ne semble pas a
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