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Laurence Delain-David
Comme chaque année en cette période de rentrée, les banques déploient des trésors d’imagination marketing pour attirer – et si possible retenir – ceux qui seront leur fonds de commerce de demain : les jeunes de 0 à 29 ans. Mais toutes les offres dédiées ne se valent pas pour autant.
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Clins d’œil publicitaires, campagnes humoristiques, tarifs attractifs et bien sûr présence sur les réseaux sociaux... Depuis plusieurs années, les banques se livrent une bataille commerciale acharnée pour attirer à leurs guichets leurs clients de demain. « Les 23 millions de Français de moins de 30 ans constituent un véritable relais de croissance pour les banques, même s’ils ne dégagent pas de rentabilité immédiate », remarque Nathalie Morteau, auteure d’une étude sur les jeunes et la banque publiée en janvier 2011 par Xerfi, une société indépendante d’analyses économiques sectorielles. « Avec leurs 50 à 200 € de PNB (produit national brut) annuels, les 16-29 ans valent surtout pour leur capacité à multiplier par dix ce PNB à l’âge adulte. Les fidéliser est donc un défi majeur pour les services financiers car il s’agit d’un investissement sur l’avenir », renchérissent les experts d’Exton Consulting, autre société d’études et de conseils à s’être penchée sur ce segment clé du marché bancaire.
La tâche est d'autant plus
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Laurence Delain-David
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