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Laurence Delain-David
Présentées comme des concurrentes des banques en ligne, les antennes Internet des grands réseaux (eLCL, BNP Paribas.net ou encore Breizh-banque.com pour le Crédit agricole de Bretagne) ont, tout comme la célèbre boisson, l'apparence des banques en ligne, mais n'en ont pas vraiment les atouts.
Conscients de la banalisation croissante de l'usage d'Internet par les Français, qu'il s'agisse des opérations bancaires courantes, ou, pour ceux qui boursicotent, du suivi et de la gestion des portefeuilles titres, la plupart des grands réseaux ont mis les bouchées doubles sur le front des services interactifs mis à la disposition de leurs clients. Mais, n'en déplaise à leur nom de baptême (eLCL, Breizh-banque.com, etc.), ces agences Internet restent néanmoins dans la lignée tarifaire de leur établissement de tutelle et n'ont que très peu de points communs avec les modèles mis en oeuvre par Boursorama, Fortuneo, ING Direct ou Monabanq.
Certes, les coûts pratiqués pour certaines opérations effectuées via un ordinateur sont nettement plus faibles qu'au guichet, qu'il s'agisse par exemple des opérations de virements ou de prélèvement (gratuites dans la plupart des cas), du suivi de ses comptes et de la recherche d'écritures passées sur les comptes ou encore, bien sûr, de tout ce qui a trait à la Bourse et à la gestion de portefeuille. Ce dernier secteur est particulièrement
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Laurence Delain-David
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