Samorya Wilson
Banque durable, éthique, solidaire, responsable…Comment s’y retrouver ?
La société étant davantage sensible à la protection de l’environnement et à l’éthique, de nouvelles banques tentent de répondre à ces préoccupations. Mais qu’ont-elles à offrir ?
Face aux consommateurs de plus en plus nombreux à vouloir savoir où va leur argent et à quoi il sert, la finance dite « durable » prend de l’ampleur, notamment à travers les néobanques, qui se multiplient. Cependant, ce type de fonctionnement ne fait pas l’objet d’une définition légale. Il s’agit d’un concept regroupant une multitude de terminologies : banque durable, éthique, placement vert, solidaire, investissement socialement responsable (ISR), etc. Le point commun entre tous ces modèles reste un ensemble de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). C’est-à-dire que les produits financiers intègrent ces considérations ESG, en utilisant des indicateurs relatifs, par exemple, aux émissions polluantes, aux droits de l’homme, à la biodiversité, à l’éthique des affaires ou encore à la lutte contre l’exclusion.
Vraiment durables et indépendantes ?
Désormais, toutes les banques se présentent comme vertueuses en matière de transition écologique et de respect des standards ESG. Pour autant, à part La Banque postale et, depuis septembre 2024, la Nef, qui s’affichent 100 % indépendantes, les autres établissements financiers durables sont, eux, adossés à de grands groupes bancaires, dont certaines entités
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