Erwan Seznec
Attentats du 13 novembre 2015Où en sont les victimes ?
Les dispositifs de prise en charge, peu adaptés aux séquelles psychologiques, confrontent les rescapés à un appareil administratif décourageant.
Au 1er mars 2016, le bilan des attaques qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre 2015 était de 130 morts et 413 blessés, sans compter des milliers de traumatisés directs et de proches endeuillés pour lesquels l’épreuve a continué longtemps après. Bien entendu, la solidarité nationale joue au profit des blessés.
Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et autres infractions (FGTI) est là pour les indemniser. Il est alimenté par un prélèvement sur les garanties dommage des contrats d’assurance, qui est d’ailleurs passé de 3,30 à 4,30 euros début 2016, suite à ces attaques d’une ampleur sans précédent. Les blessés, par ailleurs, bénéficient de la gratuité des soins, sans avance des frais de santé et sans délai de carence pour le versement des indemnités, en cas d’arrêt de travail. Ce dispositif est valable pendant un an en ce qui concerne les soins médicaux et deux ans pour le suivi psychologique.
« Les personnes touchées par balle sont immédiatement entrées dans un circuit d’hospitalisation qui les a intégralement prises en charge, y compris sur le plan administratif, note Caroline Langlade, vice-présidente de l’association de victimes Life for Paris. À l’extrême inverse, des étrangers présents sur les lieux des attentats et sans blessure apparente ont quitté la France le plus vite
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