Élisa Oudin
Assurances vieLes pratiques coupables d’Axa
Frais précomptés, contrats transformés sans tenir compte des intérêts des épargnants… Axa réserve quelquefois des surprises assez douloureuses à ses clients.
Les tribunaux ne cessent de le réaffirmer, procès après procès : les banquiers et assureurs qui vendent des assurances vie aux particuliers ont un devoir de conseil qui les oblige à informer leurs clients des éléments essentiels des contrats. Ils doivent, en outre, veiller à ce que ces contrats soient en adéquation avec les attentes et les ressources des épargnants. Pourtant, de nombreux témoignages et documents montrent qu’Axa, le n° 1 mondial de l’assurance, prend d’étranges libertés avec ces obligations. Et cela dès la conception des contrats.
Des frais précomptés alors qu’ils sont interdits
À la direction d’Axa, on aime jouer sur les mots… Ou avec le droit. Décembre 2005 : les parlementaires adoptent un amendement déposé par le sénateur Philippe Marini. Ce nouvel article (1) entend interdire une pratique alors répandue dans le monde de l’épargne, celle des frais précomptés. Il s’agit de prélever la première année des frais portant non pas sur l’argent versé cette année-là, mais sur l’argent que le client est censé déposer les huit ou dix premières années. Du coup, la première année, le capital versé se trouve très amoindri. Et si l’épargnant a besoin de récupérer son argent durant les cinq premières années de
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