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Élisa Oudin
Malgré un nombre de sinistres qui a chuté en auto et s’est stabilisé en habitation, les cotisations ne baissent pas. Les assureurs ont toutefois des pratiques différentes.
Entre 2012 et 2019, le volume global des primes d’assurance auto a augmenté de 27 % alors que le nombre de sinistres a reculé de 7 %. Voilà ce que montre une analyse réalisée par l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir. Ces chiffres interrogent sur la politique des assureurs. Si, année après année, on enregistre moins d’accidents, le montant total des cotisations collectées ne devrait-il pas diminuer ? Idem concernant l’assurance habitation, dont le coût a subi une hausse de 27 % alors que les sinistres n’ont progressé que de 12 %.
Pourquoi, toutes moyennes confondues, l’évolution des primes ne suit-elle pas la courbe des sinistres ? La réponse n’est pas simple, car les pratiques tarifaires varient selon les assureurs, certains cherchant à maîtriser les prix et d’autres laissant les cotisations flamber. À cela s’ajoutent de nouvelles charges (notamment la majoration des coûts de réparation et la multiplication des catastrophes climatiques), qui ne dépendent pas des compagnies mais pèsent de plus en plus lourd.
Tous les assurés ne sont ainsi pas logés à la même enseigne. En auto comme en habitation, les clients des mutuelles et des banques ont été nettement moins impactés par les hausses des coûts que ceux des compagnies
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Élisa Oudin
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