Laurence Delain-David
Assurance vieUne fiscalité qui reste avantageuse
Quoiqu'un peu plus rognés chaque année (des rumeurs de réforme courent toujours du côté de Bercy), les avantages fiscaux dont bénéficie l'assurance vie restent importants.
Au bout de huit ans de détention, les intérêts générés par le contrat (le capital est exonéré) échappent à l'impôt sur le revenu tant qu'ils n'excèdent pas 4600 euros (9200 euros pour un couple soumis à une imposition commune). Seuls les prélèvements sociaux, ponctionnés chaque année sur les contrats en euros, restent dus sur les multisupports. Passé ce seuil, les revenus sont taxés à hauteur de 7,50% exception faite de ceux issus d'un contrat NSK (investis en titres risqués) ou d'un Pep-assurance.
Notre conseil : l'abattement de 4600 euros étant annuel et les compteurs remis à zéro, rien ne vous empêche de sortir progressivement de votre contrat pour ne jamais déclencher la taxation. Si la sortie se fait sous forme de rente viagère, celles-ci seront fiscalisées sur la base d'une assiette fiscale dégressive avec l'âge (de 70 à 30%). En cas de décès, tout assuré qui détient un (ou plusieurs contrats) d'assurance vie peut le (ou les) transmettre à son décès au(x) bénéficiaire(s) de son choix, en franchise de droits de mutation, dans une limite de 152500 euros par bénéficiaire (au-delà de ce montant, une taxe de 20% est due). Cette règle est valable quel que soit le lien de parenté entre l'assuré et le bénéficiaire.
Notre conseil : théoriquement, rien ne vous
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