Laurence Delain-David
Assurance vieQue valent les contrats associatifs ?
Dans un marché de l’assurance vie marqué l’an passé par une chute sévère de la collecte et des rendements en baisse, les contrats associatifs font de la résistance. Sont-ils meilleurs que les autres, et surtout protègent-ils vraiment les intérêts des assurés ? Éléments de réponse.
« Je commencerai par une bonne nouvelle ! Depuis le 1er janvier 2011, plus de 18 000 nouveaux adhérents ont rejoint l’Afer. Ces femmes, ces hommes, ces enfants sont l’avenir de notre association, ils représentent la force vive de notre mouvement, car l’Afer n’est pas une banque, n’est pas une compagnie d’assurance, c’est mieux, c’est notre modèle consumériste du XXIe siècle ».
En ce début d’année 2012, au moment d’annoncer le taux de l’un des plus gros contrats d’assurance vie du marché (plus de 40 milliards d’euros gérés pour le seul fonds en euros), Gérard Bekerman, le président de la célèbre Association Française d’Épargne et de Retraite, a résolument choisi de mettre l’accent sur la force associative de l’Afer et sa capacité « à accompagner les adhérents qui ont besoin d’une association stable, dévouée, militante, utile ».
Les ambigüités de l’Afer
Le discours est bien rôdé. Il fait écho à la démarche engagée quelques semaines plus tôt par l’Afer pour tenter de mettre un point final à l’affaire d’abus de confiance dont ont été victimes ses cotisants dans le courant des années 1980-1990 et
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