Laurence Delain-David
Assurance viePourquoi certains contrats rapportent plus que d’autres
En 2014, la rupture est une fois de plus très nette entre, d’un côté les contrats standards de la banque et des grandes compagnies d’assurances qui servent désormais des taux proches de 2 % ; et de l’autre, ceux des petites mutuelles, des associations d’assurés ou des courtiers Internet qui avoisinent ou dépassent les 3 %. Plusieurs facteurs expliquent cet écart.
La taille des contrats
Fréquemment avancée comme ligne de défense par les gros réseaux, la taille des encours gérés est un facteur différenciant déterminant. On ne pilote en effet pas de la même façon quelques centaines de millions ou plusieurs dizaines de milliards d’euros d’actifs. Les groupes mutualistes qui, comme la Mif, le Conservateur ou Monceau assurances, génèrent des rendements au top, le reconnaissent volontiers : leur relative petite taille leur permet d’être ultra réactifs dans leurs arbitrages financiers. Ils n’hésitent donc pas à doper le rendement de leurs fonds en euros en pariant sur des classes d’actifs plus risquées, quitte à réduire rapidement la voilure en cas de retournement de tendance. La marge de manœuvre n’est pas la même pour la bancassurance (ou des compagnies traditionnelles comme Axa, Allianz...), qui pâtissent aujourd’hui tout à la fois de leur ancienneté et de leur succès commercial (les banques captent les deux tiers de la collecte d’assurance vie). Plus de vingt ans durant, profitant de taux
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