Laurence Delain-David
Assurance vieLes contrats mutualistes
Qui avait entendu parler il y a encore deux ou trois ans de la Carac, de la Mif (Mutuelle d’Ivry la Fraternité), du Groupe Pasteur Mutualité ou d’Apicil ? Voire du Conservateur, du groupe Monceau assurances ou encore de la SMA-Vie BTP ? Aujourd’hui, ces noms figurent tous dans le peloton de tête des meilleurs contrats d’assurance vie du marché.
Dans un marché global en net recul, la collecte de la Carac a bondi de + 20 % en 2012. Apparemment, ce n’est pas demain que les contrats mutualistes cèderont leur place à ceux des banques, comme en témoigne la récurrence de leurs performances sur trois ou cinq ans (voir tableau).
La percée de ces offres démontre la capacité des structures mutualistes (moins de 10 % du marché en terme d’encours) à jouer différemment leur partie dans le domaine de l’assurance vie. Certes, toutes les sociétés ne sont pas logées à la même enseigne. Les plus grosses d’entre elles (MMA-GMF-Maaf-vie, Maif, Macif-Mutavie, Macsf, etc.) tendent davantage à se rapprocher des logiques de gestion des gros groupes bancaires, les taux servis sur leur contrats tournant désormais autour de 3 % (la Macsf, dont le principal fonds en euros pèse plus de 15 milliards d’euros, se distingue cependant avec un taux de 3,5 %). Quelle que soit leur taille, les mutuelles ont cependant en commun une culture d’entreprise spécifique, source de valeur ajoutée pour l’assuré-sociétaire.
Une politique équitable
Les
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