Laurence Delain-David
Assurance vieLes contrats associatifs
En affichant pour 2012 un taux de 3,45 %, en légère hausse par rapport à 2011 (3,43 %), l’emblématique association d’assurés Afer a apparemment décidé de renouer avec la réputation de performance qui, des années durant, fut sa marque de fabrique. Son fonds en euros, quoique pesant 40 milliards d’euros d’encours sous gestion, reste en effet l’un des meilleurs de la place. Ce résultat témoigne de la volonté des contrats associatifs de se maintenir au-dessus de la mêlée.
Contrairement à une idée reçue, les associations d’assurés ne sont pas des structures consuméristes de défense des épargnants. Leur rôle est à la fois plus complexe et ambigu. On compte aujourd’hui cinq associations d’assurés dignes de ce nom. Outre l’Afer (qui travaille en partenariat avec Aviva), il s’agit de l’Agipi (liée à Axa), de l’Asac Fapès (Allianz, Generali, CNP Assurances), du Gaipare (Allianz, Ageas France) et de l’Amap (Association médicale d’assistance et de prévoyance en charge du contrat mutualiste de la Macsf).
Un fonctionnement spécifique
Nées il y a plusieurs décennies afin de contourner une taxe qui à l’époque frappait les cotisations versées sur des contrats individuels, ces associations à but non lucratif, régies par la loi de 1901 (seule l’Agipi, soumise au droit local alsacien, fait exception) ont au départ comme point commun de réunir des
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