Frédéric Giquel
Assurance vieLe pire et le meilleur du marché
Une douzaine d’acteurs captent l’essentiel de la collecte, avec des contrats d’un rapport qualité-prix médiocre. Des enseignes moins connues proposent de meilleures solutions. On fait le point.
Où souscrire une assurance vie ? Cette question, la majorité des ménages oublie de se la poser. Sur les 2 à 2,5 millions de nouveaux contrats ouverts chaque année, près des deux tiers le sont au sein des banques. Logique, le banquier reste l’interlocuteur privilégié des particuliers pour gérer leurs économies. En outre, malgré le recul du nombre d’agences sur le territoire, la force commerciale des réseaux bancaires n’a pas d’équivalent. En matière d’assurance vie, la notoriété facilite les affaires : on confie plus spontanément de l’argent à un établissement renommé. Plus rassurant, sans doute. Résultat, les plus gros encours en assurance vie étaient, fin 2021, aux mains du Crédit agricole (277 Md€), de CNP Assurances (ex-Caisse d’épargne et La Banque postale, 270 Md€), de BNP Paribas (146 Md€) et du Crédit mutuel (146 Md€). Un quatuor suivi de près par la Société générale et le Groupe BPCE (Caisse d’épargne, Banques populaires).
La sécurité, un élément crucial
Pour autant, les banques n’ont pas le monopole de l’assurance vie. Citons comme alternative les réseaux d’assurances, les courtiers et conseillers en gestion de patrimoine indépendants, les mutuelles d’assurances, les sites financiers sur Internet, les notaires, les associations d’épargnants, les
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