Laurence Delain-David
Assurance vieEurocroissance et Vie génération valent-ils le coup ?
Il est encore un peu tôt pour juger de l’efficacité de ces produits dont la commercialisation démarre à peine, mais leur fonctionnement complexe pousse à la prudence.
L’eurocroissance se présente comme une sorte d’entre deux entre les UC et les fonds en euros classiques dans la mesure où il ne propose une garantie du capital (parfois une simple protection à hauteur de 80 % ou plus) qu’à échéance (8 ans minimum).
Engagement de long terme
Ce délai qui, selon les offres, peut grimper à 30 ou 40 ans (!), permet à l’assureur de s’exposer davantage sur les marchés actions pour générer de la performance. Les droits individuels de chaque assuré correspondant aux primes versées sont d’une part composés d’une provision mathématique (PM) exprimée en euros qui assure la garantie à terme du capital mobilisé. Par ailleurs, une fraction de ces primes est transformée en parts de « provision de diversification » dont la proportion sera d’autant plus élevée que le terme de l’échéance sera lointain. À titre d’exemple, dans les conditions actuelles de marché, pour 100 investis sur 15 ans, la PM garantie sera de l’ordre de 90 et la pro-vision de diversification de 10. Ces « 10 » correspondent à un certain nombre de parts de diversification qui ne bougera pas dans le temps. En revanche, la valeur même des parts va évoluer à la hausse ou à la baisse selon les choix de gestion de l’assureur et le contexte financier. De cette mécanique
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