Laurence Delain-David
Assurance vieDans la jungle des contrats
Même si elle affiche des rendements en baisse, l’assurance vie reste à ce jour le placement le plus complet du marché pour tout à la fois protéger un capital contre l’inflation, se constituer un complément de revenus pour la retraite et préparer sa transmission successorale dans un cadre fiscal allégé. Les nombreux Français qui plébiscitent cette forme d’épargne l’ont d'ailleurs bien compris. Mais le maniement de cet outil patrimonial est en réalité plus complexe qu’il n’y paraît. Et en faire bon usage exige de lever un certain nombre d’idées reçues. Revue de détail.
Après avoir connu un trou d’air entre 2011 et 2013, l’assurance vie semble bien partie pour battre de nouveaux records de collecte (46,8 milliards d'euros sur les quatre premiers mois de l'année). L’an passé déjà, ce placement détenu par deux ménages sur trois (plus de 1 550 milliards d’euros d’encours gérés) a drainé quelques 128 milliards d’euros d’argent frais (+ 8 % par rapport à 2013). Et en douze mois son niveau de collecte nette (de retraits) a pratiquement doublé, pour atteindre 21 milliards d’euros. Certes, ce chiffre demeure bien en deçà de ceux enregistrés en 2009 (50 milliards d’euros) et 2010 (51 milliards). Il n’en témoigne pas moins
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