ENQUÊTE

Assurance maladieLes non-dits de la réforme

Pour Philippe Douste-Blazy, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, 'notre assurance maladie est ce patient gravement affaibli' auquel 'il nous faut à la fois faire des soins intensifs et de la chirurgie réparatrice'. Le diagnostic est-il exact ? Le traitement proposé judicieux ? Nos réponses.

Un déficit de 13 milliards d'euros. Un gouffre qui selon Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé, justifie la loi réformant l'assurance maladie présentée et discutée au parlement cet été. Un plan qui, nous annonce-t-on, devrait permettre de faire 10 milliards d'euros d'économie et de dégager 5 milliards d'euros de recettes supplémentaires.

Mais si les dépenses augmentent, en effet, plus vite que les recettes, il faut toutefois s'interroger: peut-on imaginer de ramener les premières à ce qu'elles étaient il y a vingt ou trente ans ? Le vieillissement de la population et les progrès de la médecine, qui élèvent le niveau d'exigence des administrés, permettent de répondre sans ambiguïté par la négative. Selon Pierre Volovitch, chercheur à l'Ires (Institut de recherches économiques et sociales) et auteur d'un dossier sur l'assurance maladie (1), «cela n'a aucun sens d'examiner le déficit de façon isolée. Un déficit, c'est un solde entre recettes et dépenses. Il faut donc se poser une double question : d'une part, pourquoi les recettes ont-elles été insuffisantes ? La réponse est à trouver du côté de la dégradation de la

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Catherine Sokolsky

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