Laurence Delain-David
Assurance emprunteurLa saga
Cette fois, ça y est, la liberté de choix est entérinée ! La loi Hamon sur la consommation, promulguée le 18 mars dernier, vous permet enfin, quand vous contractez un prêt immobilier, de souscrire le contrat d’assurance décès-invalidité de votre choix, indépendamment de l’offre liée de l’établissement prêteur. Mais décrocher le bon produit, moins cher et mieux adapté à votre profil de risque, exige un minimum de précautions. Suivez le guide !
Débusqué par l’UFC-Que Choisir en 2007, le serpent de mer de l’assurance emprunteur n’a pas fini de refaire surface. En accusant, il y a sept ans déjà, les banques de tirer illégalement profit des bénéfices techniques et financiers générés par ce type de contrats, l’association a non seulement levé le voile sur un marché pour le moins opaque, mais a aussi pour beaucoup contribué à l’émergence de pratiques plus concurrentielles dans un secteur qui draine, pour les seuls prêts immobiliers, quelque 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires. La loi Hamon conforte cette évolution. « On a progressé, mais nous ne sommes pas au bout du chemin pour autant », résume Maxime Chipoy, responsable des études à l’UFC-Que Choisir. Certes, un premier pas important avait déjà été franchi en juillet 2010 avec le vote de la loi Lagarde portant réforme du crédit à la
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