Nathalie Coulaud
Assurance emprunteurC’est le moment de (re) négocier !
Que vous souscriviez un crédit immobilier ou remboursiez un emprunt, le coût de l’assurance décès-invalidité associée au prêt n’est pas négligeable ! À partir de 2018, de nouvelles possibilités de négociation seront ouvertes.
Vous avez trouvé la maison ou l’appartement de vos rêves et vous vous rendez à la banque pour souscrire un prêt. Celle-ci vous indique un taux d’intérêt alléchant qui, actuellement, se situe entre 1 % et 2,5 %, en fonction de votre durée d’emprunt et votre profil d’emprunteur. Mais, à ce taux d’intérêt, s’ajoute le coût de l’assurance emprunteur. Celle-ci est systématiquement demandée par la banque. Ainsi, si l’emprunteur décède ou se trouve dans l’impossibilité de travailler et de ce fait de rembourser sa mensualité, la compagnie d’assurances se substitue à l’emprunteur. En souscrire une est donc vivement conseillé, même si elle n’est pas rendue obligatoire par la réglementation. Une contrainte cependant : son coût n’est pas insignifiant. « Face à des taux d’intérêt de 1 %, un tarif d’assurance qui ajoute un supplément de 0,40 % ou 0,50 % attire l’attention, d’autant plus que si les taux d’intérêt ont baissé, ceux de l’assurance emprunteur n’ont pas connu de diminution semblable », explique Maël Bernier, porte-parole du courtier en assurances Meilleurtaux.com. Celui-ci a ainsi calculé qu’un couple de 50 ans, non-fumeur, qui emprunte 200 000 € sur quinze ans à
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