Cédric Morin
Associations caritativesLe bon grain et l'ivraie
En 30 ans et grâce à la générosité du public, les associations caritatives sont devenues l'acteur indispensable de la lutte contre la misère. Face à la précarité grandissante en France et aux catastrophes humanitaires dans le monde, les budgets ont explosé et certaines dérives se sont multipliées. Zoom sur le secteur et les précautions à prendre pour faire un don en toute sécurité.
La crise économique ne change rien, la générosité croissante des Français ne se dément pas. C'est l'enseignement essentiel de l'enquête menée par le Centre d'étude et de recherche sur la philanthropie et le syndicat interprofessionnel France Générosité, qui précise notamment qu'entre 2006 et 2008, le nombre de foyers donateurs a augmenté de 5 %, tandis que le montant annuel moyen sur la même période a progressé de 2,60 %.
« Avec nos soixante-dix membres, nous représentons 60 % des dons effectués en France », précise André Hochberg, le Président de France Générosité, qui confirme que la baisse du pouvoir d'achat n'a globalement pas nuit à la philanthropie du grand public en 2009. Pourtant, l'inquiétude était vive à l'automne 2008 à ce sujet et aujourd'hui, c'est plus l'impact de la médiatisation des dérives d'une infime minorité d'entre eux ces derniers mois que redoutent les acteurs du secteur caritatif. « Il n'y a aucun amalgame à faire entre les pratiques de l'immense
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