Antimites textilesPas de produit miracle

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Qui n’a jamais pesté en découvrant l’un de ses pulls ou de ses manteaux préférés troué ? C’est sans aucun doute l’œuvre des mites des vêtements. Ces dernières se délectent de la kératine, une pro­téine présente non seulement dans les matières naturelles, telles que la laine, le mohair, l’angora, l’alpaga, le cachemire, la soie ou la fourrure, mais aussi dans les plumes et les poils. Par contre, elles apprécient peu les synthétiques, à moins que la sueur, la graisse ou les cheveux ne les y attirent. Le coton et le lin, quant à eux, sont généralement épargnés, leurs fibres de cellulose ne permettant pas à la larve de s’y développer. Il faut donc qu’elles soient vraiment affamées pour s’y attaquer. Couettes, matelas et coussins sont également très prisés de ces petits insectes, tout comme les couvertures et les tapis.

Les femelles pondent dans les tiroirs et la penderie. Étant donné qu’elles produisent entre 30 et 200 œufs, les dommages risquent d’être considérables, surtout en milieu chauffé, où peuvent s’enchaîner jusqu’à quatre cycles de reproduction. Lors de leur éclosion, des chenilles blanches apparaissent, et ce sont elles qui dévorent les textiles. Comme les papillons ne se déplacent que la nuit, les mites