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Marie-Noëlle Delaby
Des poussins passés au broyeur, des poules en cage dans des conditions épouvantables, des animaux éviscérés à peine étourdis… Autant d’images insoutenables qui ont relancé le débat sur le bien-être des animaux d’élevage.
Mis en lumière par les vidéos de l’association L214, les scandales de maltraitances en abattoirs et en élevages ont jalonné 2016, sensibilisant le grand public à la question du bien-être des animaux d’élevage. Très vite, médias, politiques et producteurs se sont emparés de cette épineuse question : comment assurer une vie et une mort décentes à ces bêtes dont la loi ne reconnaît que depuis 2014 le statut d’« êtres vivants doués de sensibilité », tandis que le code civil les définit toujours comme des « biens corporels ». Si la diffusion de ces images, souvent insoutenables, a constitué un point d’orgue, cette prise de conscience a déjà quelques années. Echaudés par d’autres scandales alimentaires (lasagnes de cheval, ferme des mille vaches…), beaucoup de consommateurs se tournent désormais vers une consommation « raisonnée » de viande et revendiquent un « flexitarisme », qui consiste à diminuer sensiblement les quantités au profit de la qualité. Le concept de « viande heureuse » a dès lors fait son apparition. Avec plus ou moins d’opportunisme, certains producteurs y ont vu un débouché. Et cela marche au vu des ventes. Mais aujourd’hui, quelles garanties sont
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