Fabienne Maleysson
Aluminium dans les cosmétiques et médicamentsS’en passer, un jeu d’enfant
Les cosmétiques, notamment les déodorants, contiennent de l’aluminium, tout comme certains médicaments. Pour l’éviter, il suffit de lire les étiquettes.
Dans les fonds de teint et les crèmes hydratantes, les masques de beauté et les dentifrices, l’aluminium se faufile partout au rayon cosmétique. En général, il joue un rôle d’agent de texture. Dans les déodorants, où il sert à boucher les pores et réduire la transpiration, sa présence est plus massive qu’ailleurs. C’est pourquoi l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), amenée à se pencher sur la question « alu et cosmétiques » en 2011, a centré son rapport sur les déodorants et antitranspirants. L’emploi de sels d’aluminium dans ces produits est soupçonné de favoriser l’apparition de cancers du sein. Cependant, les différentes études scientifiques se contredisent et le lien est loin d’être établi. Dans un remarquable exercice d’équilibriste, l’Afssaps confirme que « les données existantes ne permettent pas d’établir un faisceau d’arguments en faveur d’un lien de causalité entre aluminium et cancer du sein » mais admet qu’elles « ne permettent pas de l’exclure définitivement » non plus. L’agence rappelle aussi le potentiel toxique pour les os et le système nerveux de fortes teneurs en aluminium. En conclusion, elle énonce deux recommandations : limiter la concentration d’aluminium dans les déodorants à 0,6 % ; informer les consommateurs, notamment
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