Marie-Noëlle Delaby
AllergiesChoisissez bien vos plantations
Alors que les allergies saisonnières gagnent du terrain en France, un meilleur choix des essences plantées en zones habitables, par les communes mais aussi les particuliers, permettrait de limiter leur impact. Pourtant, une information claire sur les plantes à risque se fait toujours attendre.
La mésaventure lyonnaise est désormais bien connue. En 2011, la municipalité plantait 900 bouleaux dans le jardin d’Erevan. Un poumon vert du plus bel effet au cœur du nouveau quartier de la Confluence. Mais aujourd’hui, si certains riverains se frottent les yeux, ce n’est pas tant devant l’esthétique du résultat qu’en raison des quantités de pollens produits par cette concentration d’arbres allergisants. Un taux qui dépasse largement les seuils de sensibilité admis pour les personnes allergiques. L’Hexagone connaît peu de répit dans la ronde des allergies saisonnières. Noisetiers et aulnes ouvrent les festivités répandant leurs pollens dès la fin janvier, suivis de près par les cyprès. Au printemps, bouleaux, oliviers et platanes entrent dans la danse, talonnés par les chenilles aux poils urticants qui, au même moment, descendent des cimes des pins.Sans compter les graminées, qui connaissent leur pic en juin, avant que l’ambroisie, une plante invasive qui sévit en Auvergne-Rhône-Alpes, ne close enfin le bal des allergies au pollen (ou pollinoses) d’août à octobre.
Chenille processionnaire : qui s’y frotte s’y pique !
Chaque année, 20 à 30 % des Français souffrent
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