Hugo Hosegourd
Agences immobilières low costLes néoagences sont-elles réellement moins chères ?
Des agences immobilières d’un nouveau type fleurissent sur le marché. Leur modèle low cost écrase les coûts et, donc, leur permet de proposer des tarifs plus bas. Mais les prestations sont-elles à la hauteur ?
En 2022, le nombre de transactions immobilières enregistrées dans notre pays a une nouvelle fois franchi la barre du million, selon l’état des lieux du secteur établi par les notaires de France et publié mi-décembre. C’est un tout petit peu moins qu’en 2021, une « année historique » qui avait vu se concrétiser 1,17 million de transactions. Dans le lot, quelque 800 000 ont été réalisées sous la houlette d’un agent immobilier. « Les chiffres sont à peu près stables depuis une dizaine d’années : les deux tiers des ventes en France se font avec l’aide d’un intermédiaire. Si l’on regarde sur un temps plus long, c’est une proportion qui n’a cessé de croître au fil des années, puisque l’on dépassait à peine les 50 % il y a encore quelques décennies », indique Henry Buzy-Cazaux, expert en immobilier.
Sur le papier, voilà de quoi étonner. Seul un tiers des transactions se fait de gré à gré ? Si l’on écoute les Français, pourtant, ce devrait être bien plus… « Une majorité d’entre eux s’estime capable de faire aussi bien qu’un professionnel », relève une étude sur les transactions immobilières publiée en juillet dernier par Xerfi Observatoire. En cause, « un problème de perception, du point de vue des clients, de la valeur réelle d’un
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