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Hélène Martin
Certaines banques annoncent des taux de crédits immobiliers bas, mais se rattrapent largement sur les frais d’assurances, de garantie, de dossier… Comparez, mais comparez bien, comparez tout !
Selon les économistes, les acquéreurs raisonnent (à tort) en fonction du montant de la mensualité à rembourser et négligent le prix du logement. Comme avec la même échéance mensuelle, ils peuvent emprunter davantage, ils paient le bien plus cher et le surpayent sans s’en rendre compte. Alors qu’il serait plus judicieux d’utiliser ce surplus pour augmenter la surface et la qualité du logement acquis.
Au fait, les taux d’emprunt sont-ils aussi bas qu’il y paraît ? Le crédit immobilier est-il vraiment bon marché ? Vrai si on limite la lecture aux taux « faciaux » affichés par les banques. Faux, si l’on prend en compte les suppléments incontournables comme le coût des assurances obligatoires (décès, invalidité, incapacité de travail), le financement des garanties sous forme de caution mutuelle ou d’hypothèque, les frais de dossier, etc. Des petits plus qui surenchérissent le taux du crédit de 1 à 1,50 % et augmentent l’échéance mensuelle à payer. Fausse également la très galvaudée expression « taux historiquement bas », car abstraite et déconnectée du contexte économique réel de chaque époque. Jusqu’à la fin des années soixante-dix, on empruntait à des taux plus élevés, mais les confortables et quasi
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Hélène Martin
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