Dominique Renaud
Acheter pour louerFiscalité: Qu'avez-vous à déclarer
A toutes les étapes de la vie de votre bien, le fisc veille. Acquisition, détention, revente... Pourtant, la réalité fiscale n'est pas si sombre. D'abord parce que la location offre de substantiels avantages fiscaux grâce aux dispositifs d'amortissement existants et permettant de réduire le montant de vos revenus fonciers imposables. Ensuite, parce que les moyens de limiter l'impôt dans des proportions raisonnables et supportables existent.
Droits d'enregistrement dans l'ancien, TVA dans le neuf, impôts fonciers, taxes sur les logements vacants, CSG, CRDS, imposition des loyers, ISF, plus-values, droits de succession..., la liste est loin d'être exhaustive. L'immobilier locatif est une véritable vache à lait fiscale qui ne bénéficie d'aucun des avantages accordés aux résidences principales. Mais pas de panique, car comme d'habitude, la fiscalité française, à côté de la taxation de principe, n'a pas manqué de prévoir quelques subtils allègements.
- Les loyers que vous encaissez pour un logement neuf ou ancien sont, fiscalement parlant, des revenus fonciers. Il en est de même pour les revenus que vous versent une SCI ou une SCPI, elle-même propriétaire de biens immobiliers.
- Les loyers encaissés au cours d'une année civile donnée (1er janvier/31 décembre) sont ceux imposables. Ce qui exclut les loyers impayés, du moins si vous avez fait toutes les diligences pour tenter d'encaisser votre dû.
- Si vous
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter