Élisa Oudin
Acheter ou louer ?Faites vos comptes
Il est toujours plus facile d’acheter sur un marché en hausse : a priori, les craintes sont plus faibles. S’il faut revendre rapidement, les risques de perte sont quasiment nuls et, à moyen ou long terme, les espoirs de plus-values sont plus importants… Investir dans l’immobilier apparaît ainsi un bon placement, sans trop s’exposer.
Dans un contexte à la baisse, la décision est en revanche plus compliquée... Ne risque-t-on pas de payer le bien au prix fort ? Celui-ci ne vaudra peut-être plus, dans quelques années, que 75 %, voire 60 % de sa valeur d’origine. Et si un événement imprévu survient, ne s’expose-t-on pas à des pertes importantes en cas de revente forcée ? Ne vaudrait-il pas mieux louer et placer le capital correspondant en attendant ?
Actuellement, les prix de l’immobilier s’alignent sur une courbe plutôt descendante. La question de louer ou d’acheter se pose donc aujourd’hui avec une acuité particulière. « On observe un ralentissement très net, note un agent immobilier d’Orpi à Paris. En effet, beaucoup d’acheteurs potentiels diffèrent leur projet dans l’attente d’une baisse significative des prix... ».
Tout dépend, en réalité, même aujourd’hui, de la situation personnelle de chacun : objet de l’achat, possibilité d’apport, niveau de revenus, situation géographique, etc. En cas d’achat-vente, par exemple, les fluctuations de prix sont beaucoup moins importantes. Mais c’est le cas aussi, contrairement à ce
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter