Achat de logement sur plan3 gros points noirs !

En novembre 2018, l’UFC-Que Choisir publiait une étude sur la Vefa, la vente en l’état futur d’achèvement, plus communément appelée « achat sur plan ». À l’époque, le secteur de la construction ne se portait pas trop mal. Depuis lors, le ciel s’est assombri. Selon le ministère de la Cohésion des territoires, 443 000 logements ont été « autorisés à la construction » entre juillet 2018 et juillet dernier, soit une baisse de 6,2 % sur la période. Il faut remonter à avril 2016 pour trouver des chiffres aussi bas ! Pour autant, il reste intéressant et d’actualité de s’arrêter sur les conclusions de cette étude, qui s’appuie sur plusieurs dizaines de litiges remontés des associations locales de l’UFC-Que Choisir.

La Vefa, c'est quoi ?

La vente sur plan attire les consommateurs, car acheter sous ce régime revient un peu moins cher que d’investir dans l’ancien (les frais de notaire sont plus faibles : 2 à 3 % contre 7 à 8 %). En outre, on paie à mesure qu’avance le chantier et on devient progressivement propriétaire de son logement jusqu’à la remise des clés (voir encadré). Avec la Vefa, le rôle du promoteur est central. C’est lui qui achète le terrain, qui demande le permis de construire, qui conçoit les plans et qui suit le chantier. Il est