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Hélène Martin
Grâce à la loi Murcef, le coût des chèques sans provision baisse légèrement... Ce n'est pas une raison pour payer les yeux fermés ce que la banque vous réclame.
Pour vous, c'est une catastrophe ruineuse. Pour le banquier, c'est un incident de paiement rentable, qui lui procure un joli pactole. L'émission de chèques sans provision est une expérience traumatisante, dont on se relève difficilement. Outre la banque qui s'acharne sur vous à coup de frais bancaires, le fisc y va de ses amendes qui vous accablent un peu plus. Mauvaise conscience et sentiment de honte ne doivent pourtant pas vous empêcher de vérifier tout ce qui vous est prélevé. Y compris pour les chèques d'un montant modeste, dont les frais sont légalement plafonnés.
Finie, l'époque où il était de bon ton de matraquer le vilain émetteur de chèques sans provision. La crise, la loi et peut être l'opinion publique ont obligé les banquiers à tempérer leur envie de faire rendre gorge à ceux qui sortent des clous.
> Bonne surprise, le coût des chèques en bois n'augmente pas et connaît même une légère baisse. Y compris pour ceux dont la tarification est libre. Mais malgré cette tempérance, l'addition, supportable quand elle porte sur le rejet d'un ou de deux chèques, devient vite oppressive lorsque de nombreux chèques sont refusés.
L'ensemble des frais prélevés par la banque ne
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Hélène Martin
Isabelle Faujour
Le service juridique de l’UFC-Que Choisir
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