Hélène Martin
À quelle banque se fierChanger de banque, osez la rupture
Votre banque est prête à tout pour vous garder captif et vous empêcher de passer à la concurrence, notamment en vous frappant au portefeuille. Ne vous laissez pas intimider, organisez calmement la rupture, en sachant qu'elle demande du temps et parfois... de l'argent.
Près de 65% des clients ne sont pas satisfaits de leur banque, mais seulement 3% en changent chaque année. Cette fidélité est un paradoxe qui tient sans doute à la peur de l'inconnu, mais aussi à la crainte des obstacles qui risquent de se dresser sous vos pas. Mauvais joueur, le banquier va tout faire pour vous conserver captif, en vous rappelant insidieusement que le chemin du départ est semé d'embûches. La pression sera d'autant plus forte si vous possédez, en plus du compte chèques, des produits d'épargne comme un Pel, un PEA, une assurance vie...
> Évaluez le prix du départ
Vous êtes pourtant libre de clôturer votre compte quand bon vous semble et ce, sans avoir à vous justifier. La réalité est moins idyllique. La loi vous permet une clôture sans aucun frais si votre banque apporte des modifications substantielles à ses conditions générales, notamment lorsqu'elle veut vous infliger une hausse de tarif que vous refusez. Hormis ce cas, le banquier cherchera à vous faire payer votre infidélité au prix fort.
> Si vous ne possédez qu'un simple compte de dépôt peu garni, votre départ ne devrait pas chagriner le banquier, qui se
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Isabelle Faujour
Le service juridique de l’UFC-Que Choisir