
Morgan Bourven
La hausse des températures et les perturbations dues au bouleversement climatique (sécheresse, épisodes climatiques extrêmes, variabilité du climat…) vont avoir un impact important sur les vignes. Déjà, les cuvées montrent des signes de changement, avec des taux d’alcool plus élevés et des fluctuations dans les arômes. Inquiète, la profession tente de s’adapter. Nous avons rencontré des vignerons en France et en Californie : tous nous font part de leurs craintes de devoir un jour arracher leurs vignes.
Vendanges plus précoces de deux à trois semaines, hausse du taux d’alcool (proche de 14° en moyenne, contre 11,5° dans les années 1980), baisse de l’acidité, changement dans les arômes et les couleurs, évolution des zones favorables à la viticulture, baisse des rendements et des réserves en eau… Aucun vigneron ne nie la réalité du changement climatique ! Tous ceux rencontrés par Que Choisir font part de leur inquiétude concernant l’avenir de leur profession, menacée par ce phénomène : problèmes d’irrigation dans le Sud, de variabilité du climat dans le bordelais, poussée des maladies en Champagne… Selon une étude américaine de 2013, la surface de terres propices à la culture de la vigne en France va être divisée par deux d’ici à 2050. Et même ceux qui ont accueilli positivement la hausse des températures (+ 1,4° en un siècle) prennent conscience des turbulences à
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Morgan Bourven
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir
Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus